1.1. L'instrument de recherche
Le Catalogue des Archives de la Congrégation des Filles de la Croix est un répertoire numérique.
Un index thématique permet de l'utiliser aussi comme répertoire méthodique.
Dates extrêmes : 1744-1996
Niveau de description : fonds
Importance matérielle :
270 boîtes d'archives
Nom du producteur : Congrégation des Filles de la Croix de Liège, généralat
Historique de l'instrument de recherche : Le Catalogue des Archives de la Congrégation des Filles de la Croix
a été réalisé sous forme dactylographiée, date extrême : 1994, avec quelques additions manuscrites jusqu'en 1996.
Une première version électronique a été réalisée sur CD-ROM en 2000.
La présente édition en ligne (septembre 2012) reprend à l'identique les données du CD-ROM, mais converties en format XML.
Les notices du répertoire sont réparties en 12 séries chronologiques correspondant chacune à une Mère Générale, de la fondation en 1833 à 1996.
Les séries sont classées de A à M, la lettre I étant omise. La série B est réservée au chanoine Habets, cofondateur avec la Mère Marie-Thérèse Haze.
Les annales forment une série à part (4 boîtes d'archives, dont 2 sont ici éditées).
Lors de la première édition électronique du Catalogue, en 2000, les lettres A à M ont été converties en sigles désignant de façon mnémotechnique la Mère Générale :
A = MT = Mère Marie-Thérèse
B = HA = Chanoine Habets
C = VI = Mère Victorine
D = CH = Mère Chrysostome
E = FE = Mère Ferdinande
F = MA = Mère Marie-Augustine
G = MV = Mère Marie-Victorine
H = CM = Mère Carola Mary
J = MS = Mère Marie-Stanislas
K = GM = Mère Gabrielle Maria
L = MM = Sœur Monica Mc Auley
M = MD = Sœur Marguerite Dirick
Les sous-séries sont des rubriques thématiques (chapitres généraux, constitutions et coutumiers, maisons,
correspondance, circulaires,
nécrologie, jubilés, spiritualité, éducation, missions, rapports avec les autorités ecclésiastiques ou civiles, etc.
selon la spécificité de chaque généralat). Un sommaire en tête de chaque série donne la liste des sous-séries.
Chaque sous-série porte un numéro, mais celui-ci ne désigne pas toujours le même thème d'une série à l'autre.
Pour cette raison, l'édition du Catalogue en 2000 a créé un index thématique unique,
par l'attribution à chaque notice du répertoire d'un code « thème » univoque. Le résultat est un index de 27 thèmes accessibles
par la page de « recherche avancée » ici en ligne.
À l'intérieur de chaque sous-série, le dernier niveau de description est celui du dossier ou de la pièce, selon les cas. L'édition électronique de 2000 a subdivisé de nombreuses unités de description en unités plus petites, en y ajoutant un niveau de subdivision dans les cotes d'archives concernées, sans pour autant modifier le contenu des descriptions. Des cotes à 3 chiffres à zéro initial ont été renumérotées, l'ancienne cote étant conservée entre crochets; exemple : GM 1.116 [1.016].
Deux dossiers de lettres ont été transcrits in extenso : 105 lettres de Mère Marie-Thérèse sous la cote MT 5.01.1 (suivies de quelques pensées transcrites en MT 5.01.2 et d'une poésie en wallon en MT 5.01.3), et 32 lettres du chanoine Habets en HA 4.01.
Cette 2e édition électronique, la première en ligne, reprend à l'identique (hormis la correction de quelques coquilles) les textes de la 1re édition sur CD-ROM, réalisée en 2000 :
1. Les lettres des fondateurs des Filles de la Croix, Mère Marie-Thérèse Haze et le Chanoine Habets, éditées à leur place dans l'inventaire (cotes MT 5.01.1 et HA 4.01). Il s'agit des lettres de la Mère Marie-Thérèse à des sœurs et de celles du Chanoine Habets à Mère Marie-Thérèse. Quelques pensées attribuées à Mère Marie-Thérèse sont éditées en MT 5.01.2 et un poème en wallon en MT 5.01.3.
2. Le texte des documents des 2 premières boîtes des Annales de la Congrégation des Filles de la Croix.
Les Annales sont constituées de « Cahiers » ou ensemble de documents.
Les documents sont classés selon leur cote d'archives.
Les 11 premiers cahiers (Boîte 1, Cahiers 1 à 11) constituent les Annales proprement dites, de 1833 à 1924.
Les autres documents (Boîte 1, Cahiers 12 à 21 ; Boîte 2, Cahiers 1 à 15) présentent des compléments historiques divers :
chronologies, mémoires historiques, présentation des établissements, récits de voyage, extraits de la Revue de la Congrégation, etc. de 1833 à 1948.
Tous les textes de cette édition ont été édités directement à partir des documents d’archives, dans la langue de l’original, le français le plus souvent,
mais certaines parties des annales sont en anglais. À plusieurs endroits, on retrouve des expressions en wallon très savoureuses.
Les éditeurs ont cherché à établir un texte de référence qui soit
scientifiquement fiable et complet, et reste accessible au lecteur non spécialiste.
Les éditeurs garantissent :
– n’avoir rien retranché au texte des documents d’archives (sauf les passages biffés par leur auteur);
– n’avoir rien ajouté au texte des documents d’archives sinon de façon claire entre crochets [ ], cf. Conventions de lecture;
– n’avoir modifié le texte qu’en ce qui concerne l’orthographe, la ponctuation ou l’usage des majuscules, en veillant à ne pas altérer la pensée de l’auteur
(cf. Règles de transcription).
[sic] : indique qu'une particularité du texte est reproduite telle quelle.
[…] : mots manquants dans le manuscrit; n’indique jamais un passage supprimé par les éditeurs.
[illisible] : indique un mot illisible (un seul mot, sauf indication contraire explicite).
[?] : Le mot qui précède est de lecture incertaine. Jamais cela n’indique un doute sur le sens de la phrase ou un étonnement devant la pensée exprimée par l’auteur.
Les parenthèses renferment des mots présents dans le texte de l’auteur; les crochets [ ] indiquent toujours un ajout des éditeurs :
– pour compléter une date, préciser un nom de personne ou suppléer un mot omis;
– pour expliciter le sens d’une abréviation;
– pour corriger un lapsus.
2.4.1. L'orthographe et la ponctuation des textes originaux ont été respectés autant que possible, sauf erreur manifeste. On a ainsi conservé des formes désuètes fréquentes comme dévoûment, gaîté ou des variations significatives de noms propres : Madelaine/Madeleine, Bandora/Bandra, Kurrachée/Karachi…
Par contre, les variantes orthographiques ont été normalisées pour des noms propres fréquents et bien connus, ou des différences d'accent : Liége > Liège ; St Barthélémi > St Barthélemy ; Ahmédabad > Ahmedabad.
Il en va de même pour des variantes orthographiques non significatives ou pouvant désorienter : ponctuation à contretemps, accent du subjonctif imparfait, Juda (pour Judas), ostensoire, payen, hermitage… Celles qui ont été conservées sont souvent affectées de la mention [sic] : ménagement pour aménagement, aérage pour aération,…
Étant donné la grande variété dans l'orthographe des noms propres, il n'a pas toujours été possible, ni souhaitable, de les normaliser, ce qui provoque parfois des entrées doubles ou abrégées dans l'index « Noms propres » : Marie-Thérèse, Marie Thérèse, M.T.,… En tenir compte pour obtenir toutes les occurrences d'un nom propre.
Les nombres en anglais ont été transcrits avec un point pour les milliers, comme en français.
2.4.2. Les abréviations très communes sont laissées en abrégé mais uniformisées autant que possible : St, Ste, Sr, Mgr, Mr…
2.4.3. Dans certaines lettres (par exemple 31, 32), il y avait un ajout à la main; nous l'avons noté en italique. L'expression « le bon bon Dieu » (lettres 51, 54, 93,…) est telle que dans les lettres. Un mot illisible est signalé dans le texte par [illisible]. Un mot douteux est suivi de [?].
2.4.4. Les numéros de page des documents sont indiqués dans le texte entre deux lignes obliques /…/. Pour faciliter le lien entre le texte électronique et les archives, on a attribué un numéro d'ordre aux feuilles des documents non paginés. Les cotes d'archives sont indiquées dans la marge.
2.5. Numéro d’identification des documents
Chaque unité de description du répertoire est identifiée par sa cote d'archives.
Chaque partie de texte édité est identifiée par :
– sa cote d'archives;
– suivie de la lettre T = texte, et d'une subdivision attribuant une référence univoque à toute portion de texte édité. Celle-ci reprend soit le numéro de la lettre,
soit le numéro de chapitre des annales, suivi par d'autres subdivisions si besoin est.
Exemple :
MT 5.01.1 : T17.2 = Mère Marie-Thérèse, Rubrique 5, dossier 01.1, Texte, lettre 17, 2e partie.